Le traitement en question a été élaboré par des chercheurs de l’Institut Pasteur de Paris et d’Immunotherapix, une société de biotechnologie. Ce dérivé du BCG cible les lymphocytes T régulateurs. Autrement dit, les cellules qui « ainsi que leur nom l’indique, vont réguler le système immunitaire afin d’éviter qu’il ne s’emballe, comme c’est le cas dans de nombreuses maladies inflammatoires » précise Gilles Marchal, principal auteur de ce travail. L’objectif est en quelque sorte d’en mobiliser un nombre important, avant que ces cellules ne migrent vers les foyers inflammatoires.
A ce stade, la stratégie paraît fonctionner à merveille « sur plusieurs modèles expérimentaux de souris », poursuit Gilles Marchal. Le traitement apparaît « très bien toléré, n’entraînant pas ou très peu d’effets secondaires. Et surtout il ne diminue pas les défenses naturelles de l’organisme ».
Les scientifiques affichent leur confiance, estimant que leurs « résultats sont très prometteurs ». Prochaine étape : le lancement d’essais cliniques chez l’homme. Il faudra toutefois, encore un peu de patience. Ces essais ne devraient en effet pas débuter avant 2013.
Source : Institut Pasteur de Paris, 11 août 2011