Responsable en Afrique de grandes épidémies mortelles de fièvre hémorragiques, le virus Ebola aurait entrainé le décès de plus d'un millier de personnes depuis sa découverte en 1976.
Les travaux de recherche de Matthias Shnell et de ses collègues de l’Université Thomas Jefferson de Philadelphie (Etats-Unis) avaient pour but d’identifier de nouveaux candidats vaccins pour lutter contre Ebola. Dans cette optique, les chercheurs ont modifié génétiquement un virus de la rage, rendu au préalable inactif chimiquement, afin qu’il exprime la glycoprotéine GP spécifique à Ebola. Puis, ils ont utilisé la méthode classique pour obtenir un vaccin de la rage à partir de ce virus transformé.
Testé avec succès chez la souris, le vaccin commun à la rage et Ebola a plusieurs avantages notamment celui de pouvoir être développé pour une utilisation chez les humains et les primates dans un délai relativement court. En effet, si des vaccins efficaces in vitro contre Ebola ont déjà été conçus, aucun pour l’instant n’a permis une application chez l’homme.
Source: Eurekalert