C’est en étudiant la diffusion neutronique que Lionel Porcar et ses collègues de l’Institut international Laue-Langevin, et du centre de recherche neutronique du NIST, ont montré que le déplacement intra et inter cellulaire du cholestérol était beaucoup moins rapide que ce que la communauté scientifique imaginait. Ils ont aussi constaté que les différences de concentrations maintenues dans les cellules étaient liées à des anomalies du transport du cholestérol, suite à certaines maladies. La compréhension de ces mécanismes pourrait permettre à terme d’améliorer l’impact de certains traitements sur ces pathologies.
Les chercheurs s’intéressent de prêt à la maladie d’Alzheimer, en raison du fait que des déficits de production de cholestérol peuvent être à l’origine des dépôts de peptides amyloïdes ß.
Source: communiqué de presse Institut international Laue-Langevin