L'étude, qui démontre qu'une légère restriction des calories ingérées a un impact fort sur la plasticité des cerveaux de souris, a été publiée dans la revue internationale spécialisée Nature Communications. La plasticité du cerveau est une caractéristique qui confère les capacités d'apprentissage ou de mémorisation que les jeunes ont naturellement.
L'importance d'une alimentation correcte et équilibrée est donc confirmée: un message d'autant plus important à une époque ou les comportements alimentaires déviants sont fréquents. L'équipe de recherche estime aussi qu'une limitation de la quantité de nourriture, même légère, peut avoir des effets surprenants et très différents. Chez les levures, les vers, les mouches des fruits, les rongeurs et les singes, qui ont été étudiés, l'augmentation de la longévité semble liée à ces processus de rajeunissement du cerveau.
L'enquête, observe le professeur Maffei, démontre que la nature a doté les être vivants d'un moyen de survie stimulant: la faim. Elle permet de conserver un cerveau vaillant, mais elle pousse aussi les animaux à explorer leur environnement. L'étude précise toutefois qu'une privation excessive ou prolongée de nourriture peut avoir des effets diamétralement opposés sur le cerveau, en plus de causer un grave stress à l'organisme.
source Les communiqués de presse du CNR: http://www.stampa.cnr.it/