Sanofi annonce effectivement aujourd’hui dans un communiqué avoir passé « une collaboration de recherche et développement avec l’Université de Californie à San Diego sur une approche immunologique de la prévention et du traitement de l’acné visant la neutralisation spécifique des facteurs de Propionibacterium acnes impliqués dans l’inflammation. »
« Cette approche pourrait déboucher sur un produit immunothérapeutique avec des avantages significatifs et un mécanisme d’action innovant permettant de répondre à un besoin de santé non
satisfait », a déclaré Elias Zerhouni, M.D., Président Monde, Recherche et Développement, Sanofi. « Ce vaccin et traitement exploratoire pourrait aboutir à une meilleure solution pour les nombreuses
personnes souffrant de cette maladie de la peau.»
L’acné prévaut chez 80 à 90% des adolescents, dont 14% de forme modérée à grave, et persiste chez 8% des sujets âgés de 25 à 34 ans et 3% des sujets âgés de 35 à 44 ans. Même s’il s’agit la plupart du temps d’une affection bénigne qui disparaît spontanément, cette maladie considérée comme chronique, et portant sur une période limitée de la vie des individus affectés, peut avoir des conséquences psychologiques, physiques et sociales importantes.
A noter, par ailleurs, que le marché mondial annuel du traitement de l’acné dépasse les trois milliards de dollars (environ 2,2 milliards d’euros).
Durant deux années, Sanofi Pasteur va donc collaborer avec l’Université de Californie afin de poursuivre les recherches et le développement éventuel du vaccin. Celui-ci est actuellement au stade pré-clinique.
Les termes financiers de cet accord n’ont pas été divulgués.
A noter que Sanofi Pasteur est le leader mondial avec la plus large gamme de vaccins contre 20 maladies infectieuses. La division met chaque année à disposition plus de 1 milliard de doses de vaccins, permettant de vacciner plus de 500 millions de personnes dans le monde.