Le groupe Mesentech, composé de chercheurs de la Faculté de médecine Carl Gustav Carus de l'Université technique de Dresde et le Life-Science-Inkubator GmbH & CoKG (LSI) des sites de Dresde (Saxe), Hambourg et Bonn (Rhénanie du Nord-Westphalie) se consacrent actuellement à ralentir voire inverser la progression de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA).
La DMLA, qui se traduit par une dégénérescence progressive de la macula [1], est la cause la plus fréquente d'aveuglement chez les personnes âgées dans les pays industrialisés. Les estimations actuelles tendent à montrer qu'avec l'élargissement du haut de la pyramide des âges, 25% de la population de plus de 60 ans seront atteints de cette maladie en 2020. Son origine et les étapes de sa survenue sont encore peu connues mais il est clair que son apparition est liée à l'âge, à des facteurs génétiques, au fait de fumer, à des processus inflammatoires et à la nutrition (manque de vitamine).
Il n'existe pas encore de possibilités pour soigner cette maladie de la rétine, mais seulement de retarder la mort de nouvelles cellules et ainsi de conserver une acuité visuelle centrale un peu plus longtemps, et ceci, seulement pour les patients atteints de la forme exsudative "humide" de la maladie, soit 20% de la population. Le traitement consiste en l'injection mensuelle d'inhibiteur de croissance (inhibiteur de VEGF) pour un coût de 800 à 1500 euros par piqure. Les 80% de patients atteints de la forme atrophique "sèche" de la DMLA se voient, eux, dépourvus de thérapie.
La nouvelle thérapie régénératrice et protectrice de l'équipe de Dresde consiste en l'insertion de cellules souches mésenchymateuses [2] du patient. Elle s'adresse à toutes les formes de dégénérescence de la rétine, dont, en priorité la DMLA et la rétinopathie diabétique. Mesentech veut intervenir aux premiers stades de la maladie pour offrir aux patients une meilleure qualité de vie. Le développement d'une thérapie cellulaire nécessite cependant environ dix ans d'études cliniques avant de déboucher sur des applications thérapeutiques.
Le projet a déjà remporté la première place du concours de business plan "futureSAX" dans la catégorie "Créer" et a par la suite été pris en main par l'"Incubateur des sciences de la vie" ("Life-Science-Inkubator) du Gouvernement fédéral. Celui-ci offre une évaluation et une gestion des projets méthodiques et ciblées de manière à minimiser des risques liés à la R&D. Après une évaluation détaillée des travaux effectués, le groupe Mesentech a été admis dans le programme de financement de Life Science Inkubator GmbH [3] par lequel il a obtenu 1,9 millions d'euros pour les deux ans et demi à venir, permettant la création d'une société à responsabilité limitée (GmbH).
La DMLA, qui se traduit par une dégénérescence progressive de la macula [1], est la cause la plus fréquente d'aveuglement chez les personnes âgées dans les pays industrialisés. Les estimations actuelles tendent à montrer qu'avec l'élargissement du haut de la pyramide des âges, 25% de la population de plus de 60 ans seront atteints de cette maladie en 2020. Son origine et les étapes de sa survenue sont encore peu connues mais il est clair que son apparition est liée à l'âge, à des facteurs génétiques, au fait de fumer, à des processus inflammatoires et à la nutrition (manque de vitamine).
Il n'existe pas encore de possibilités pour soigner cette maladie de la rétine, mais seulement de retarder la mort de nouvelles cellules et ainsi de conserver une acuité visuelle centrale un peu plus longtemps, et ceci, seulement pour les patients atteints de la forme exsudative "humide" de la maladie, soit 20% de la population. Le traitement consiste en l'injection mensuelle d'inhibiteur de croissance (inhibiteur de VEGF) pour un coût de 800 à 1500 euros par piqure. Les 80% de patients atteints de la forme atrophique "sèche" de la DMLA se voient, eux, dépourvus de thérapie.
La nouvelle thérapie régénératrice et protectrice de l'équipe de Dresde consiste en l'insertion de cellules souches mésenchymateuses [2] du patient. Elle s'adresse à toutes les formes de dégénérescence de la rétine, dont, en priorité la DMLA et la rétinopathie diabétique. Mesentech veut intervenir aux premiers stades de la maladie pour offrir aux patients une meilleure qualité de vie. Le développement d'une thérapie cellulaire nécessite cependant environ dix ans d'études cliniques avant de déboucher sur des applications thérapeutiques.
Le projet a déjà remporté la première place du concours de business plan "futureSAX" dans la catégorie "Créer" et a par la suite été pris en main par l'"Incubateur des sciences de la vie" ("Life-Science-Inkubator) du Gouvernement fédéral. Celui-ci offre une évaluation et une gestion des projets méthodiques et ciblées de manière à minimiser des risques liés à la R&D. Après une évaluation détaillée des travaux effectués, le groupe Mesentech a été admis dans le programme de financement de Life Science Inkubator GmbH [3] par lequel il a obtenu 1,9 millions d'euros pour les deux ans et demi à venir, permettant la création d'une société à responsabilité limitée (GmbH).
Claire Cecillon
- [1] La macula est la zone de la rétine caractérisée par une concentration maximale de cônes. En son centre se trouve la zone d'acuité maximale de l'oeil, c'est-à-dire celle qui donne la vision la plus précise en éclairage diurne. Pour plus d'informations, consultez la page Wikipédia suivante : http://fr.wikipedia.org/wiki/Macula
- [2] Les cellules souches mésenchymateuses sont des cellules souches multipotentes pouvant se différencier en différents types cellulaires dont les ostéoblastes (cellules d'os), les chondrocytes (cellules de cartilage) et les adipocytes (cellules de graisse). Source : http://en.wikipedia.org/wiki/Mesenchymal_stem_cell
- [3] Life Science Inkubator est financé par le Ministère fédéral de l'enseignement et de la recherche (BMBF), la société Fraunhofer, la communauté Helmholtz, la société Max Planck ainsi que d'autres institutions de recherche extra-universitaire et des investisseurs privés. Site internet : http://www.life-science-inkubator.de/
- Dierk Wittig, Directeur du projet Mesentech - Institut d'Anatomie, Faculté de médecine Carl Gustav Carus, Université technique de Dresde
- [2] Les cellules souches mésenchymateuses sont des cellules souches multipotentes pouvant se différencier en différents types cellulaires dont les ostéoblastes (cellules d'os), les chondrocytes (cellules de cartilage) et les adipocytes (cellules de graisse). Source : http://en.wikipedia.org/wiki/Mesenchymal_stem_cell
- [3] Life Science Inkubator est financé par le Ministère fédéral de l'enseignement et de la recherche (BMBF), la société Fraunhofer, la communauté Helmholtz, la société Max Planck ainsi que d'autres institutions de recherche extra-universitaire et des investisseurs privés. Site internet : http://www.life-science-inkubator.de/
- Dierk Wittig, Directeur du projet Mesentech - Institut d'Anatomie, Faculté de médecine Carl Gustav Carus, Université technique de Dresde