Des peptides du saumon pourraient prévenir l'apparition du diabète de type 2 et contrer l'hypertension
Les effets bénéfiques du saumon sur la santé ne proviennent pas uniquement des acides gras oméga-3. En effet, André Marette et son équipe de la Faculté de médecine de l'Université Laval ont découvert que des peptides contenus dans le saumon améliorent la tolérance au glucose, préviennent l'hyperglycémie et réduisent la tension artérielle chez des souris affichant des problèmes d'obésité et d'athérosclérose. Les détails de cette étude ont été présentés le 22 février à Québec lors d'un colloque sur les composés bioactifs et les aliments santé, organisé par le Centre québécois de valorisation des biotechnologies.
Des recherches menées antérieurement par André Marette, Hélène Jacques et leurs collaborateurs de l'Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels et du Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec avaient révélé que les protéines de saumon avaient des propriétés anti-inflammatoires et favorisaient la réduction de la masse grasse ainsi que la sensibilité à l'insuline chez des rats obèses. Dans la foulée de ces études, les chercheurs ont entrepris de trouver quelles molécules étaient responsables de ces bienfaits. Ils ont donc isolé des fractions de peptides (de courtes chaînes d'acides aminés obtenues par clivage de protéines) de saumon et ils en ont testé les effets chez un modèle de souris combinant obésité et athérosclérose.
Ces souris ont été divisées en trois groupes et nourries pendant six mois soit avec une diète régulière, une diète riche en gras et en sucre ou encore une diète riche en gras et en sucre contenant 10 % de peptides purifiés. «L’addition des peptides améliore significativement la tolérance au glucose, prévient l'hyperglycémie à jeun et réduit la tension artérielle des souris obèses, résume le professeur Marette. Certains de ses effets s’additionnent aux effets bien connus des acides gras oméga-3.»
Pour l'instant, les chercheurs ignorent à quelles molécules attribuer ces bienfaits. «Les fractions que nous avons testées contiennent entre 10 et 20 peptides, précise le professeur Marette. On ne sait pas s'il y a un ou plusieurs peptides bioactifs et on ne sait pas s'ils agissent individuellement ou en synergie.» Des travaux menés présentement par son équipe devraient faire la lumière sur ces questions.
À long terme, le professeur Marette espère mettre au point un aliment fonctionnel qui combinerait les vertus des oméga-3, des protéines et de la vitamine D contenus dans le saumon. «Chaque fois que je prends la parole, j'insiste sur le fait que la meilleure façon de profiter de tous ces bienfaits est de manger du poisson. En pratique, toutefois, beaucoup de personnes n'en consomment pas parce qu'elles n'en aiment pas le goût, qu'elles sont allergiques, que le prix est trop élevé ou qu'elles se méfient des polluants qu'il contient. Ce sont ces personnes qui profiteraient d'un aliment fonctionnel qui rassemblerait les propriétés santé du poisson.»
Des recherches menées antérieurement par André Marette, Hélène Jacques et leurs collaborateurs de l'Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels et du Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec avaient révélé que les protéines de saumon avaient des propriétés anti-inflammatoires et favorisaient la réduction de la masse grasse ainsi que la sensibilité à l'insuline chez des rats obèses. Dans la foulée de ces études, les chercheurs ont entrepris de trouver quelles molécules étaient responsables de ces bienfaits. Ils ont donc isolé des fractions de peptides (de courtes chaînes d'acides aminés obtenues par clivage de protéines) de saumon et ils en ont testé les effets chez un modèle de souris combinant obésité et athérosclérose.
Ces souris ont été divisées en trois groupes et nourries pendant six mois soit avec une diète régulière, une diète riche en gras et en sucre ou encore une diète riche en gras et en sucre contenant 10 % de peptides purifiés. «L’addition des peptides améliore significativement la tolérance au glucose, prévient l'hyperglycémie à jeun et réduit la tension artérielle des souris obèses, résume le professeur Marette. Certains de ses effets s’additionnent aux effets bien connus des acides gras oméga-3.»
Pour l'instant, les chercheurs ignorent à quelles molécules attribuer ces bienfaits. «Les fractions que nous avons testées contiennent entre 10 et 20 peptides, précise le professeur Marette. On ne sait pas s'il y a un ou plusieurs peptides bioactifs et on ne sait pas s'ils agissent individuellement ou en synergie.» Des travaux menés présentement par son équipe devraient faire la lumière sur ces questions.
À long terme, le professeur Marette espère mettre au point un aliment fonctionnel qui combinerait les vertus des oméga-3, des protéines et de la vitamine D contenus dans le saumon. «Chaque fois que je prends la parole, j'insiste sur le fait que la meilleure façon de profiter de tous ces bienfaits est de manger du poisson. En pratique, toutefois, beaucoup de personnes n'en consomment pas parce qu'elles n'en aiment pas le goût, qu'elles sont allergiques, que le prix est trop élevé ou qu'elles se méfient des polluants qu'il contient. Ce sont ces personnes qui profiteraient d'un aliment fonctionnel qui rassemblerait les propriétés santé du poisson.»
Source : Jean Hamann, Le Fil des événements,